RÉFÉRENDUM DU 18 JUIN POUR LA NOUVELLE CONSTITUTION AU MALI : LA MARCHE DAKAR-BAMAKO APELLE À UN OUI MASSIF ( COMMUNIQUÉ)


PROJET DE NOUVELLE CONSTITUTION
De l’obscurité jaillit la lumière, c’est dans les durs moments que les peuples choisissent leurs trajectoires historiques.
Le Mali est depuis plus d’une décennie victime d’une guerre asymétrique entretenue par l’ancien colonisateur dans le seul but de déstabiliser et de diviser le pays de Modibo.
Symbole de la Révolution africaine, le Mali d’Assimi Goita reste soudé, déterminé face à la campagne de désinformation lancée par les médias, les institutions des occidentaux surtout sur sa collaboration avec la société militaire privée « Wagner ».
Au peuple malien, les occidentaux n’arrêteront jamais de déstabiliser le Mali. Nous vous appelons à la vigilance et d’aider nos FAMa à combattre les terroristes qui sont actuellement cachés comme des rats soutenus par les puissances étrangères comme la France etc.
Le combat du peuple malien pour la souveraineté est le combat de tout africain digne et conscient. Nous saluons cette phrase dans le préambule de la nouvelle constitution qui honore tous les panafricanistes « Réaffirme son attachement à la réalisation de l’unité africaine, à la promotion de la paix, de la coopération sous-régionale, régionale et internationale, au règlement pacifique des différends entre Etats dans le respect de la justice, de l’égalité, de la liberté et de la souveraineté des peuples ; » La souveraineté linguistique est un élément fondamental pour le développement du pays. Elle permet de maintenir et de valoriser les langues moins répandues ou menacées, préservant ainsi la richesse culturelle et linguistique de la République dans son ensemble. Dans l’article 31, la constitution nous dit « Les langues nationales sont les langues officielles du Mali. Une loi organique détermine les conditions et les modalités de leur emploi. Le français est la langue de travail. L’Etat peut adopter toute autre langue comme langue de travail. » Nos langues nationales sont des outils essentiels au nouveau paradigme africain.
Dans l’article 180, le Mali reste déterminé à abandonner sa souveraineté pour réaliser l’Unité Africaine. La question du 3ème mandat suscite beaucoup de tension au sein de la société africaine, est cependant éclairée dans la nouvelle constitution malienne. Dans l’article 45, il est dit que « Le Président de la République est élu pour un mandat de cinq ans, au suffrage universel direct. Il n’est rééligible qu’une seule fois. En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats de Président de la République. »
La Marche Dakar Bamako appelle le peuple malien à voter « OUI » lors du référendum du dimanche 18 Juin 2023 qui marquera une nouvelle ère de la République Malienne. Nous appelons aussi à tous les maliens de l’intérieur et de l’extérieur plus précisément à tous les africains de soutenir le gouvernement qui suit les traces de nos ancêtres méritants. Donc soutenir Assimi Goita dans sa mission est un devoir pour tout africain conscient des enjeux géopolitiques que subit notre continent depuis des siècles.
MARCHE DAKAR – BAMAKO

Ousmane DIALLO

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