Résolution sur les sanctions contre le Mali : Moscou bloque le projet Franco-Emirati

La Russie, alliée de Bamako, a mis son veto mercredi à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU prolongeant les sanctions contre des Maliens menaçant la paix dans le pays, dont la junte malienne réclamait la levée. La résolution qui prévoyait de prolonger d’un an le régime de sanctions mis en place en 2017 contre des individus mettant en danger l’accord de paix de 2015, ainsi que le comité d’experts chargés de les surveiller, a recueilli 13 voix en faveur, une abstention (Chine) et une voix contre (Russie). Le projet de résolution franco-émirati sur les sanctions contre le Mali ne prend pas en considération les préoccupations de la partie malienne, selon l’ambassadeur russe auprès de l’Onu. C’est la raison pour laquelle la Russie a mis son veto au Conseil de sécurité. Moscou explique son veto

Le représentant permanent russe auprès de l’Onu Vassili Nebenzia a expliqué pourquoi la Russie a bloqué le 30 août un projet de résolution du Conseil de sécurité sur le Mali rédigé par la France et les Émirats arabes unis.

Le texte prévoyait de prolonger d’un an le régime de sanctions mis en place en 2017 contre des individus mettant en danger l’accord de paix de 2015 et le mandat du comité d’experts chargés de les surveiller.

Selon Vassili Nebenzia, la résolution ne tenait pas compte des préoccupations de Bamako.

“La Russie a voté contre le projet de résolution sur la reconduction du régime de sanctions contre le Mali. À notre grand regret, le texte présenté ne prend pas en considération les préoccupations de la partie malienne et la position russe. Et ce malgré nos multiples appels à une approche constructive et à un compromis raisonnable”, a-t-il signalé.

Il a ajouté que “la position russe n’a pas été prise en compte et qu’un pas substantiel au-devant de la demande officielle du Mali n’a pas été fait”.

Projet alternatif rejeté

Le diplomate a noté que la Russie avait appelé à soutenir son projet alternatif prévoyant de prolonger les sanctions d’un an, pour qu’elles “ne se transforment pas en un instrument de pression extérieure sur les problèmes politiques intérieurs maliens”.

Il a précisé que le potentiel du comité d’experts était “épuisé depuis longtemps” et qu’il était “nécessaire de le dissoudre”.

Le représentant permanent russe auprès de l’Onu Vassili Nebenzia a expliqué pourquoi la Russie a bloqué le 30 août un projet de résolution du Conseil de sécurité sur le Mali rédigé par la France et les Émirats arabes unis.

Le texte prévoyait de prolonger d’un an le régime de sanctions mis en place en 2017 contre des individus mettant en danger l’accord de paix de 2015 et le mandat du comité d’experts chargés de les surveiller.

Selon Vassili Nebenzia, la résolution ne tenait pas compte des préoccupations de Bamako.

“La Russie a voté contre le projet de résolution sur la reconduction du régime de sanctions contre le Mali. À notre grand regret, le texte présenté ne prend pas en considération les préoccupations de la partie malienne et la position russe. Et ce malgré nos multiples appels à une approche constructive et à un compromis raisonnable”, a-t-il signalé.

Il a ajouté que “la position russe n’a pas été prise en compte et qu’un pas substantiel au-devant de la demande officielle du Mali n’a pas été fait”.

Projet alternatif rejeté

Le diplomate a noté que la Russie avait appelé à soutenir son projet alternatif prévoyant de prolonger les sanctions d’un an, pour qu’elles “ne se transforment pas en un instrument de pression extérieure sur les problèmes politiques intérieurs maliens”.

Il a précisé que le potentiel du comité d’experts était “épuisé depuis longtemps” et qu’il était “nécessaire de le dissoudre”.

Gatta Coulibaly

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