PROJECTION DU FILM, le silence des origines les femmes de Kolokani, Bla et Ségou initiées à l’entreprenait pour contribuer au développement économique.

Le Mali, socle d’un terroir transdisciplinaire en matière d’art de culture et de l’artisanat, le silence des origines se voit le dénouement de l’émergence d’une nouvelle génération de femmes rurales professionnelles maliennes douées en Bogolan par une méthode de rapprochement de différents métiers artistiques et artisanaux, de promouvoir. Partant du cinéma comme moyen de diversification culturelle et de sensibilisation.

Soutenue par la coopération espagnole du Mali et ACF (Fonds Africain pour la Culture) ce projet qui a duré six (6) a touché les femmes rurales de trois (3) du Mali. Il s’agit des femmes de Djekuma à Kolokani, des femmes de Bla et aux femmes de Z’Dokofina Ségou. L’objectif visé s’étend à trois dimensions :

Promouvoir un changement de perception des femmes qui ne parviennent pas à s’intégrer à cause des multiples croyances et des attitudes qui les excluent. Il permet à toutes les femmes rurales par le projet, d’être des femmes professionnelles qui vivent de leur métier. Amener la population à avoir un autre regard sur « la créativité des femmes ». Investir les différents métiers artistiques et artisanaux et à y assurer, leur promotion et de les faire mettre en vente leurs produits.

Le Mali, une terre de conservation et valeur ancestrale, il s’agissait aussi d’une prise de conscience et d’un changement radical dans un monde en perpétuel changement. Et par le cinéma qui est beaucoup prisé dans nos zones éloignées était le moyen efficace de : contribuer à la promotion des œuvres cinématographiques de valoriser la production locale et les métiers artisanaux et de faciliter la perception de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et de jeunes filles.

À la sortie, les femmes des différentes associations de femmes et les femmes des localités se disent satisfaites du projet, du film des thèmes et des idées développées. Les jeunes filles n’ont pas manqué de témoigner et de faire savoir leur prise de conscience de l’exode rural, de finalement rester sur place la culture du bogolan comme modèle culturel et de rendre pérenne une culture d’antan.

L’initiatrice du projet non moins réalisatrice se dit satisfaite de voir, par son projet contribuer au développement économique, culturel et artisanal des femmes avec un accès difficile aux opportunités des cités urbaines. Elle souhaite à long terme projeter le film a l’étendue du territoire malien notamment dans les zones rurales pour contribuer à l’autonomisation des femmes.

Malick DJANCOUMBA

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